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DIMANCHE 19 MARS 2006

RANDONNÉE MONT GALBARIOA

XOLDOko GAINA

 

Les dessins proviennent de l'ouvrage : "l'homme et la nature" fait par l'association DROSERA,
par Jean BOST ; Jean-François LALANNE et le Docteur BLOT.

 

CHAPELLE DU MONT GALBARIOA  Urrugne (alt. : 277 m.)

 

Le calvaire marque l’emplacement d’un très ancien lieu de culte païen basque. Les Basques convertis au Christianisme érigèrent au cours des siècles, un calvaire, une chapelle avec galerie et un ermitage qui fut occupé par intermittence jusqu’en 1832. La chapelle fut détruite au cours des conflits révolutionnaires ; reconstruite, elle fut de nouveau mise à mal par les guerres napoléoniennes. En 1968, les artisans du village décident de construire l’oratoire actuellement en place ; ils ont également mis en évidence les fondations et les murets de l’ancien ermitage.

XOLDOko GAINA : (alt. : 486 m.)

Une borne sommitale marque la séparation des villages d’ Urrugne à l’Est et de Biriatou à l’Ouest.

MONUMENTS FUNÉRAIRES

LES DIFFÉRENTS TYPES DE SÉPULTURES

On trouve des cromlechs simples, tumulus simples, tumulus cromlechs, près des cols, sur les lignes de crête, dans les hauts pâturages, les long des pistes de transhumance.

LE DOLMEN ; il est constitué de grandes dalles enfoncées dans le sol, dessinant, en général, une chambre funéraire quadrangulaire. Sur ces dalles, reposait une toiture (ou table dolménique) le tout recouvert d’un monticule de terre ou de pierres (tumulus). Ils sont orientés vers le soleil levant, symbole de la résurrection quotidienne, comme la lumière succède à la nuit.

LE CROMLECH SIMPLE ; C’est un cercle de pierre ou de dalles modestes enfoncées dans le sol. Son diamètre mesure en moyenne 4 à 5 mètres. Ils ont été construits par les premiers pasteurs pendant les 1 000 années qui ont précédé notre ère.

LE TUMULULS SIMPLE : C’est un monticule de terre ou de pierres dont le diamètre varie entre 8 et 9 mètres, au centre duquel sont disposées les cendres du défunt mêlées à du charbon de bois..

LE TUMULUS CROMLECH : C’est un tumulus simple entouré d’un cercle de pierres ou de dalles dont le diamètre varie entre 6 et 7 mètres.

Au centre de ces trois derniers monuments, les cendres du défunt, mêlées à du charbon de bois étaient déposées soit à même le sol, soit disposées dans un petit coffre, soit dans une ciste ou sous un amas de pierres.

Tous ces ensembles patiemment agencés sont la marque de l’homme.

LES FUNÉRAILLES

Après le décès d’un berger, dans la montagne, les pasteurs dressent un bûcher où le corps du défunt sera réduit en cendres. A l’écart du lieu d’incinération, un monument prend forme. Quelques cendres sont déposées dans la ciste, (caisson central), d’autres sont éparpillées à l’intérieur du cercle, de façon symbolique. La ciste fermée et l’intérieur du cercle seront recouverts jusqu’au niveau du sol.

Dès le néolithique, l’inhumation des cadavres va être pratiquée dans les grottes et les dolmens. Pour les bergers, l’inhumation d’un cadavre était assimilable à une graine mise en terre, laissant espérer une renaissance, un renouveau dans l’au-delà.

Avec la domestication du bétail et la transhumance, naît le rite d’inhumation (entre 4 000 ans et 2 500 ans avant JC). Puis le rite d’incinération lui fait suite, durant la PROTOHISTOIRE, ou âge des métaux, (qui s’achève à l’arrivée des Romains.)

Avec l’incinération des corps, tout devient symbole : le feu, libérant l’esprit, la fumée permettant le retour au monde de l’au-delà, le cercle de pierres sacré et protecteur.

Dolmen du Col d’Osin : 380 m ; il ne reste plus que deux pierres, dont la dalle de couverture.

Nécropole du Col de Pittare (Col des Poiriers). 320 m.

Nécropole composée de :

Des fouilles ont été réalisées en 1977 sur le tumulus cromlech à la corne du bois de mélèzes ; Elles ont mis à jour : un péristalithe (périmètre de pierres) de grandes dalles profondément enfoncées, entourant un amoncellement de gros blocs pierreux qui recouvrent un très modeste dépôt central de charbons de bois à même le sol.

Nicole Doyhambehere ; mars 2006.