traduction
            
Dabit le Chasseur (2) Après une courte prière, rapidement, là-même, il préparait sa nourriture pour la journée : une maigre soupe à l’ail, quelques pommes de terre, un bon morceau de pain et de fromage. En octobre il avait des champignons à ramasser à pleines poignées, et n’importe où à en revendre, cela lui aurait été un péché de jamais faire ainsi « Les palombes …pour les becs fins, leur argent pour Dabit … » Bien qu’il habitat très prés d’une bonne source, Dabit lui faisait très peu de mal, et, depuis tout enfant il avait très peu confiance en l’eau, beaucoup plus dans le vin. Sans un sourire et dodelinant de la tête il disait ce qu’il avait autrefois appris de son père : « un peu d’eau.. peu de force ; beaucoup d’eau… pas de force du tout » Pour le lever du jour il était monté dans sa tour faite de paille , entre ciel et terre, pour, en suite, rester là tout le jour, à attendre les palombes qui viendraient de l’Est ou, au printemps du Sud. Bref, il était devenu un de ces chasseurs d’Amérique appelés trappeurs, tout jaune et vert, complètement couleur feuille. -« Tiens Pierre tu es donc de passage par ici ?…Entres, entres, tu boiras un coup, en en plus pas du vin de la Bonne source. Viens à l’intérieur ! » A l’intérieur ! même si c’était pour rire.. Et, le jeune garçon avait donc là, devant lui, le vieux chasseur que tous aimaient au village, de forêt en forêt, de ruisseau en ruisseau, Dabit le chasseur qui , toujours, voulait vivre sous sa propre gouverne. Un bel homme, avec des yeux très vifs. Toujours avec une barbe d’un mois, car sa longue barbe lui était aussi un exploit. Donc Pierre entra à l’intérieur, et maintenant il y était, regardant tout dans la cabane propre, la litière de feuillage, le foyer fait de deux grandes pierres, tous les ustensiles de cuisine, bien reluisants pendants à l’arbre.