BASQUE-FRANÇAIS



             traduction

            







Lohilakat (3)

Là, tout d’un coup, un des prisonniers cria à tous ces gens-là " Au secours, aidez-nous ! Ne sommes-nous pas frères ? N’aurez-vous vraiment pas pitié de nous ? " .Comme les choses avant l’orage, tous restaient silencieux, les makilas aux poings. Les soldats, devenus tout blancs, commencèrent à avoir peur, ils se serrèrent aussitôt les uns contre les autres. Mais… trop tard.. lançant un effrayant irrintzina, un homme énorme était là-même, venu d’un saut auprès des soldats. Lohilakat et son makila ! En un clin d’œil, 200 makilas au côté de Lohilakat, et les soldats mis précipitamment en fuite. Derrière Lohilakat, en poussant des irrintzina, les hommes de Cize allèrent à la Citadelle pour démolir les portes de la prison et libérer tous les autres prisonniers de là….Comme le père de feu Darius était, paraît-il, alors, Maire de Saint Jean, voulant mettre les choses en ordre, il alla à leur rencontre…. Un lancer sifflant du makila de Lohakate lui emporta le béret à la rivière, et notre Monsieur le Maire, courant et penaud, entra, paraît-il nue-tête chez lui.

C’est une belle chose que d’avoir pitié des autres, mais aussi quelles terribles conséquences..

Suite à cet énorme soulèvement, tandis que les déserteurs se reposaient encore dans les ventas de Valcarlos, Lohilakat …était en train de labourer dans un champ de Lohilakat, derrière deux belles vaches " Behia Be ". Prés de là, venus sur leurs grands chevaux, quatre gendarmes de Saint Jean, ayant attaché leurs chevaux à une barrière, surveillaient Lohilakat, d’entre les fourrés, très silencieux, . " Irons-nous ou n’irons-nous pas ? " Cependant il fallait aller vers le diable d’homme, sans pouvoir faire autrement ! Il fallait le menotter….menotter Lohilakat !!!