BASQUE-FRANÇAIS



             traduction

            







Les Basques en Egypte (conte de Noël) (3)

La dessus, dés que nos aïeux le rendent aux bras de Marie, voici que Jésus se réveille. Et , de suite, il leur lance un doux sourire :

Vous êtes là mes chers Basques ? Je vous attendais toute cette année. J’ai plaisir à vous voir, car, à votre manière, vous êtes toujours restés attachés à la loi de Dieu. Comment sont vos camarades, là-bas, dans ces belles montagnes basques ? Conservez toujours votre foi ! Et, pour garder la foi, gardez toujours votre belle langue, gardez aussi, pour les moments de détresse de la foi, vos élégants makilas. Allez, retournez vers vos villages. De tout cœur et pour les siècles des siècles, je bénis mes amis Basques. Dans notre Chrétienté, je les veux eux, et eux seront toujours les meilleurs.

Le lendemain les aïeux basques se mirent en route vers la maison. La route leur parût courte au retour, en effet, ils arrivaient comblés à foison de la grâce de Jésus.

Quand, enfin, ils arrivèrent au Pays-Basque qui dirait la joie des Basques en entendant le grand et cher message de Jésus. Depuis, déjà, ils étaient faits chrétiens par ferveur et de cœur, en attendant l’arrivée de Rome des premiers évêques.

Mes chers petits enfants, voilà que mon conte est fini. Comme Jésus l’a demandé, gardez votre belle langue. Gardez aussi vos makilas souples et brillants. Notre Sainte Mère l’Eglise, la foi en Jésus, pourraient avoir besoin de ces makilas, et, peut-être, plus vite que nous le pensons !…

Et, ainsi, grand-père termina son joli conte de Noël,

Et, alors que les enfants, les petits-enfants, étaient encore pendus à la bouche de leur bon grand-père, on vit cela : Pettan, le plus âgé, tenant fermement dans la main le makila de son père qu’il avait pris dans un coin de la cuisine.

Et, tout de suite, la joie remplit le cher cœur basque du grand-père.