BASQUE-FRANÇAIS



             traduction

            







La Vieille Marie, (2)

Ce jour là était paru long aux gens d’Oihanalde. Dans la soirée, cependant, après avoir fait tous les travaux, tous ensemble jouissaient très agréablement dans la cuisine chaude, les petits enfants avec leurs jouets préférés, et les autres avec des lectures en langue basque.

Dans le joli vaisselier, les bols blancs étincelaient, et de ces bols là sur ces bols, des coqs à sept couleurs étaient sur le point de s’envoler avec leurs grandes queues toutes bouffantes en suspens, comme s’ils lançaient leur cocorico pour. Gantxume, Frantxa et Janette

Dans le coin de la cuisine, bien dressée sur quatre jambes, comme étant toujours sur le point de partir quelque part, là était la pendule, dans la longueur de son coffre, un capuchon de bois festonné sur la tête, regardant tout gens et choses d’un grand œil. Un deuxième grand œil, un peu plus bas, une boule de cuivre jaune se balançait, tic tac, tic, tac, toujours au même rythme. Pendant tant de ces année combien d’heures douces, combien d’heures sombres n’avait-elle pas sonnées dans Oihanalde, sans jamais se troubler de rien ! Si les maisons avaient une âme ?Et si cette âme de la maison était là, à l’intérieur de ce long coffre ? Ou mieux, si ces pas sombres de la pendule étaient les pas des gens de la maison partis vers Dieu, les pas des gens descendus par quelque mystérieux escalier, revoir leur maison de toujours ? Toujours, Ganxume plantée devant la pendule, restait là maintenant, Franxa et Janette à côté d’elle, avec la peur qu’ils verraient peut-être quelqu’un ou quelque chose sortir de là.

Et, au même moment, ayant entendu un coup de bâton à la porte, les pauvres enfants s’effrayèrent autant que si un fantôme était sorti de l’intérieur de la pendule, et Xuriko en grinçant des dents, d’un saut jaillit de dessous la table. Mais, dés alors, une voix aigrelette était en train de leur dire à eux tous :

" Bonsoir tout le monde Bonsoir " et pliée en deux sur un bâton entra Maria d’Azkenborda, la vieille mendiante, et aussi détendue que si elle était dans sa maison, elle était déjà allée s’asseoir tout au coin du foyer, et les deux mains de suite vers le feu.. Et, la pierre de l’âtre chaude ayant tout-de- suite fondu la neige des sabots de Marie, deux filets d’eau sortirent de ses jambes.