traduction
            
Marie la Vieille : (8) Là-dessus, dix heures sonnèrent dans le coin de la cuisine, et Maria se leva en gémissant : " Aïe,Aïe, !Ça n’est pas de maintenant qu’après avoir vieilli, on dit " Aïe " en s’asseyant et " Aïe,aïe " en se levant ! Dieu vous donne une bonne nuit, braves gens " -" N’est-il vraiment pas trop tard pour vous ce soir Maria ? -" Quelle importance cela a-t-il, et de qui dois-je avoir peur ? des sorcières ? Parce que seule dans ma vie j’ ai vu de ces volatiles dans tous les sentiers, et toujours la nuit !…Elles n’ont pas de pouvoir sur moi ! Ne suis-je pas sorcière moi-même ? -" A Oihanalde, Non, assurément, en rassemblant ainsi vos cheveux dans votre joli chignon. Mais là-bas, dans votre petite maison là-bas, ces cheveux pendants de tous côtés, dans vos vêtements de travail, vous le paraissez parfois !… Alors il y a plus jolie que vous n’importe où, Maria !.. -" Voyez, voyez cet insolent de Piarres ! Allons, de nouveau, au revoir les enfants " Et Maria s’éloigna d’eux en riant. Mais, avant dix pas, comme elle le faisait souvent, de nouveau, elle était là, revenue en arrière. -" Dis Pierre, saches après, que, Maria veut toujours être une bonne chrétienne. Je ne vais pas une fois à ma paillasse sans m’être bien signée avec l’eau bénite, et, au coin du foyer il y a mes livres de toujours : L’Ancien Testament et la Vie des Saints…A plus tard Pierre ! Je vais à la maison le chapelet à la main…Dis donc, comme j’ai vu un petit papillon noir, il y a un instant, sur votre chandelier, de qui dois-tu recevoir une lettre demain, Piarres ? Et, tapant sur son bâton pour faire glisser la neige, Marie se fondit dans la nuit sombre. Et, après avoir été ainsi piqué par la vieille femme, Pierres, resta à rire en lui-même. Une lettre ?De la part de qui ?…Et, sans savoir lui même pourquoi, l devint tout rouge, se souvenant tout-à-coup de Goañaz de Lizartza…