BASQUE-FRANÇAIS



             traduction

            







Les sorcières 10 :

Louise : Oh c’est terrible, si vous dites vrai !

Marie : Si c’est vrai ?Vous pouvez croire que je n’ai as envie de plaisanter. Et, par-dessus, encore, cet énorme vacarme dans toute la maison…

Saubadine :Combien de gros rats deviez-vous avoir, là, au grenier, au dessus de votre tête.V Marie : (très vivement) :Mais, Saubadine, les rats n’auraient pas ce papier…V Saubadine : Il y a cela aussi. ça moi je ne sais pas !…V (toutes restent silencieuses un instant, la plupart travaillent)

Jeanne : Je ne m’étonne pas maintenant, que tant de nouvelles circulent au village ces jours-ci,

Marie : Quelles nouvelles ?

Jeanne : Voilà, Que toutes ces dernières nuits ,de grandes lumières vont et viennent à côté de vos maisons, au cimetière, vers Errekaxaron également..

Jeannette : A côté de notre maison ? des lumières ?

Jeanne : Oui, et après, on dit, que Marie de Mihimotxenea, sur la grande croix du cimetière, a vu prendre son envol, une sorte de mi-homme, mi-oiseau, d’une laideur effrayante.

Katty : Oui, et que dit -on encore ? Qu’à Piarres d’Erramuntoina, du ruisseau de Buztingo lui est apparu un jeune veau, ou une génisse vraiment effrayant. Qu’il a pu s’échapper, mais, qu’ après, revenu à la maison et pendant qu’il racontait son aventure, alors qu’ il tournait ses yeux vers là-bas, comme apeuré, de nouveau Piarres et toute la maisonnée à ses côtés, ont encore vu l’affreux veau effrayant, en haut de la demi porte, un très long cou, avec de grands yeux, ces grands yeux crachant le feu.(Toutes, effrayées ou faisant semblant, tournent la tête du côté de la porte de Bordaxuri)

Marie : J’espère que ce veau ne va pas nous apparaître ici, avec les fantômes et les esprits ?

Jeannette :N’allons nous pas vraiment vers le jugement dernier comme le disait autrefois, ma défunte mère ? (De nouveau toutes en grand silence…)

Bénite : Allons, Jeanne, Josèphe, Katty, Allons-nous partir à la maison ?Il est déjà onze heures et demi !

Josèphe : C’est ça, c’est ça, et nous avons presque terminé le travail à mon avis.

Jeanne : Oui, Et , d’autre part, minuit ne devrait pas nous trouver en chemin. Toutes ces choses entendues ce soir m’ont entièrement bouleversée et je n’ai plus du tout confiance en moi.

Katty : (en se levant) Brr !De froid ou de peur je ne sais pas, mais je tremble moi aussi…Allons !

Bénite : Bonne nuit, Madame Saubadine, Catherine et Louise ; à demain, Marie et Jeannette. Signez-vous bien ce soir en rentrant chez vous (Elle sortent en faisant semblant d’aller chez-elles)