BASQUE-FRANÇAIS



             traduction

            







Les sorcières 7 :

Les mêmes sans Catherine

Josèphe : Mais, Les files de fantômes sans fin, avec leurs épouvantes les feront, toutes les deux, tomber raides mortes de frayeur .

Bénite : Raide Mortes ! ça je crois que même une fois mortes elles pourraient encore parler, parler comme des moulins à paroles.. Mais où est allée Catherine ?

Catherine : (de l’intérieur sur le côté) J’arrive, j’arrive, à l’instant (et là, vient Catherine avec dans les bras un tas d’affaires)

                        VI :

Tous les précédents, y compris Catherine

Catherine : Voici, maintenant nos dernières astuces ! Ah, Ah, ah ! Marie et Jeannette ! Voyons qui de vous ou de nous cédera en premier.

Toutes : Qu’avez-vous là ? Nous ne sommes pourtant pas encore en Carnaval !

Catherine : Voici d’abord deux suaires ! Parce que " Fantômes et Cauchemars " ce qui signifie Louise et moi – nous serons enveloppées à l’intérieur , comme l’évêque dans sa grande cape (elle s’habille du drap de la tête aux pieds)

Katty : Oh ! quelle paire de sorcières vous allez faire toutes deux. Bravo Catherine !

Catherine : Voici maintenant les têtes terribles, effrayantes des fantômes et cauchemars ! (et le dessus de la tête caché avec le drap elle prend une tête de monstre faite d’un fort papier, quatre trous dans cette tête, un pour la bouche très large, un autre pour les narines, les deux derniers pour les yeux. Ensuite une lumière à l’intérieur de la terrible tête qui met en feu les quatre trous..)

Jeanne : Oh ! c’est même vraiment effrayant !

Catherine : Aussi nos deux mauvaises mégères doivent avoir peur. Voici maintenant ces sarments tordus et desséchés. Ils peuvent être les bras secs des fantômes et cauchemars, qui sortent de dessous le suaire, avec un bruit d’ossement ( et dans la main elle secoue une poignée d’osselets, qui font Klik, klak, klik, klak,)

Bénite : Oh ! Et nous ? n’aurons nous donc rien à faire ?

Catherine : Oui bien sûr ! Pendant que Fantômes et esprits nous serons sermonnerons nos deux mégères, vous, vous jouez de l’organe avec quelques sonnailles stridentes ;cris et glapissements, autant que vous voudrez !

Saubadine : Mais, les enfants tout cela est excessif !

Jeanne : Chut.. ! Madame Saubadine ; Tant qu’à faire, allons jusqu’au bout ! Ainsi nous délivrerons les âmes de Marie et Jeannette des flammes du Purgatoire… et nous mêmes de l’enfer que nous avons jusqu’à présent. Pour le profit de tous… (toutes rient)

Saubadine : Je ne sais pas, je ne sais pas si Jeannette et Marie seront si faciles à convertir. Si Dieu même regarde d’un bon œil votre jeu !….