BASQUE-FRANÇAIS



             traduction

            







Monsieur l’Editorialiste (Echos du Pays de Quint) (2)

Vous me répondrez également, Monsieur le Chroniqueur, que ce n’est pas beaucoup les cents francs que l’on vous a demandé comme impôt. C’est ainsi, (c’est vrai) ce n’est pas beaucoup ; mais on arrive à vous prendre une jambe : cette année 100Frs, l’année suivante 200 ; au bout de 10 ans ils peuvent vous demander 1000frs. Et après, qui pèsera, où et comment, ces 5000 quintaux ? Cela même ne sera-t-il pas une occasion de conflit ?

Nous avons immédiatement transmis nos appréhensions et nos angoisses à Paris, à notre député Pradet qui, ces dernières années a tant travaillé à intercéder pour nous. Nous ne pensons pas que nous pourrions avoir meilleur médiateur. Il connait nos montagnes, les ayant explorées à cheval deux ou trois fois ; il connait par cœur, mieux que personne, tous les détails des anciennes conventions ; il est ami en France avec les dirigeants actuels.

De nouveau, il s’est impliqué en notre faveur, autant que faire se pouvait. Selon les renseignements que nous lui avions envoyés d’ici, il a écrit, au moins, cinquante lettres au ministre des Affaires Etrangères, et, d’autre part, il a eu avec celui-ci, des entretiens tête-à-tête et des conversations orales.