Le programme                                  Les photos                                    Le compte-rendu                              

RA NDONNÉE PIQUE-NIQUE DU DIMANCHE 20 JANVIER 2008

Notre sortie a été l’occasion d’évoquer le réseau hydrique local, à partir du terrain, puis avec vérification sur la carte. La présence parmi nous de Geneviève et Jean-Michel, agriculteurs locaux, nous a été fort précieuse : ils ont dissipé les doutes et donné de judicieuses explications ; j’en profite pour les remercier sincèrement.

L’ARZUBY, d’une longueur de 13 km 300, prend sa source sur la commune de Bustince Hiriberry et se jette dans le LAURHIBAR.

Dévalant des hauteurs d’Iraty dans des gorges très boisées, le torrent s’assagit en débouchant en amont de MENDIVE, où il reçoit le ruisseau ILHOUNATZEKO Erreka.

Il se jette dans la Nive de Béhérobie.

C’est au lieu dit " Les sources de la Nive ", à Estérençuby, que le torrent sort littéralement d’entre de gros blocs de rochers.

La Nive de Béhérobie conflue avec la Grande Nive au lieu dit " Les Trois Eaux ", (Laurhibar, au Nord ; Nive de Béhérobie, au Sus/Sud Est ; Nive d’Arnéguy au Sud/Sud Ouest) en aval de Garazi, aux confins des villages de Ascarat, Uhart-Cize, Saint-Jean-Pied-de-Port et Ispoure.

Elle prend sa source en Navarre, non loin du col de Roncevaux, mais ne reçoit son nom officiel de Nive d’Arnéguy qu’à la frontière (Borne Frontière 197) et offre donc une rive française quelques kilomètres en amont du village navarrais de Valcarlos.

C’est au Sud-Est d’Urepel, précisément au lieu dit " Ithurri Handi " que la Nive des Aldudes prend naissance ; lorsqu’elle traverse Saint-Etie,nne de Baigorry, elle est parfois appelée " Nive de Baigorry ". Elle se jette dans la Grande Nive au pont limitrophe des communes de Saint-Martin d’Arrossa et Ossès.

Les Trois Eaux (voir ci-dessus) forment la Nive, appelée aussi " Grande Nive ". Elle court jusqu’à Bayonne où elle se jette dans l’Adour.

En suivant sur la carte ces différents cours d’eau, on s’aperçoit que ruisseaux et rivières servent souvent de limite entre deux ensembles ; ces frontières sont dites " naturelles (puisqu’elles utilisent un élément de la nature pour matérialiser une séparation), par opposition aux frontières " humaines " qui sont arbitrairement décidées et dessinées.

Voici, comme nous l’avons vu sur les cartes, les différentes représentations de limites :

Limite entre deux communes d’un même canton :

…………… une succession de points.

Par exemple, le LAURHIBAR sépare Ispoure au Nord de Saint-Jean-Pied de Port au Sud.

…_…_… trois points un trait (répété)

Par exemple, la (Grande) Nive entre Ispoure à l’Est et Ascarat à l’Ouest.

._._._._._ un point un trait (répété).

Par exemple, l’ADOUR (fleuve) peu avant son embouchure, sépare Anglet au Sud et Tarnos au Nord.

La limite se trouve à équidistance des deux berges, c’est souvent le cas, mais pas toujours !

 
Sources :

Carte IGN 1/50 000è : Pays Basque Est (Pyrénées n° 2)

Cartes IGN 1/25 000è :

• 1346 Est T (Forêt d’Iraty/Pic d’Orhy)
• 1346 Ouest T (Saint-Jean-Pied de Port)
• 1344 Ouest T (Bayonne/Anglet/Biarritz)

Récit de Nicole DOYHAMBEHERE, janvier 2008.