BASQUE-FRANÇAIS



             traduction

            







Le Pays de Quint (4)

Et, un jour il est venu chez nous, aux Aldudes, voulant voir, sur les lieux mêmes, quelle est cette affaire. Ayant pris quelques propriétaires, il va et si vous saviez par quel temps – assurément c’était la plus mauvaise des mauvaises journées de l’année, pluie et neige – il va quand même à la montagne, et, alors, il nous dit que nous comptions sur lui ; qu’il fera ce qu’il peut, qu’il n’abandonnera pas l’affaire sans la trancher d’un côté ou de l’autre. Nous, de nouveau contents, espérant qu’il fera quelque chose de bon.

Et voilà que nous est arrivée la nouvelle envoyée par M. le député Prade, qu’il a réglé l’affaire comme nous le voulions et comme c’était bien.

1-Que l’Espagne donnera le prix des cabanes brûlées : 2.525Frs.

2- Les gens des Aldudes et d’Urepel utiliseront comme auparavant les forêts, les châtaigniers, et toutes les prairies.

3- Comme avant, les propriétaires des Aldudes et d’Urepel couperont et emmèneront chez eux les fougères. Donc, grâce à notre Député – et de plus, grâce à lui seul –à partir de maintenant donc, comme avant, nous jouirons de nos montagnes ; et ceci n’est pas pour nous une petite chose. Autrement, où en étions nous si l’Espagne nous avait dominé ? Nous nous en souviendrons.