BASQUE-FRANÇAIS



             traduction

            







Le Pays de Quint (3)

Et cependant l’accord de 1856 concernant les fougères nous donne la complète jouissance. Mais, restons-en là ! Au temps où l’Espagne nous contraignait ainsi, nous en faisons part tout de suite à M. le Préfet, en disant que les forêts, les chataîgners , les fougères étaient à nous. Mais, le Préfet ne nous aida pas du tout, n’ayant rien à nous dire, et puis nous abandonnant. Qui plus est, le Préfet transmit notre affaire à Paris alors qu’il disait que, selon lui, nous n’avions rien à voir avec ces fougeraies et ces forêts, ni aucun droit. Non, vraiment ? Ah tu es joli toi et tes semblables ! Attends, Attends ! ( Et, ici, notons que s’il y avait quelqu’un d’assez audacieux pour dire que le Préfet n’avait pas parlé ainsi, eh bien ! qu’il vienne, lui, nous voir, et nous lui montrerons que c’est la vérité, oui ou non ! Nous avons ici en mains tous les renseignements.)

Alors, comme de juste, nous allons vers Pradet-Balade notre député, nous lui faisons part de notre situation, en lui disant qu’il doit faire quelque chose en notre faveur, qu’à notre avis, nous sommes dans notre droit.

Ce Monsieur nous reçoit bien et même très bien, il promet qu’il en parlera.