BASQUE-FRANÇAIS



             traduction

            







La langue basque

Depuis longtemps je pense à cela, et, je suis sûr, quelques autres aussi comme moi. " Euskalduna " , comme il est l’hebdomadaire des purs basques, comme ceux qui parlent ici sont attachés à la langue basque autant d’esprit que de cœur, pourquoi ne garderait-il pas, au moins de temps en temps, un petit coin pour l’enseignement du basque ?

Oh ! un tout petit coin, un endroit qui laisserait la place , à peine, à 15 ou 20 lignes.

N’importe qui pourrait y mettre ses remarques, en labourdin, en bas-navarrais, en amikusin, en souletin, n’importe qui, à condition qu’elles aient du bon sens.

Il nous enseignerait quelques chose qui convienne au basque, simplement, comme si on était en train de converser. En gardant toujours à l’esprit cela : qu’il ne serait pas là pour s’adresser aux savants, mais aux paysans, mais aussi à quelques braves bourgeois qui savent à peine baragouiner le basque. Nous voulons dire qu’il devrait se mettre en mesure d’être compris de tous, en avançant tout doucement ses remarques, comme s’il allait enseigner à des enfants.

Voulez-vous que nous nous attelions en premier à cette tâche ? Si ce n’est pas la semaine prochaine, dans l’autre, voyez ce que dit ce nouvel article de conversation publié sous la rubrique " Euskara "

                        QUE FAIT LA VACHE

La vache après avoir mis l’herbe à la bouche, la broie ici pendant un instant, la rassemble très grossièrement dans la gorge, et l’avale.

En suite, au bout d’un court délai, souvent quand elle est couchée, cette herbe monte de la panse vers la bouche. Dans la bouche, de nouveau, elle la mâche, la coupe, la mouille avec la salive, pour l’avaler définitivement.

Donc, la vache est en train de mâcher de nouveau, pour le dire plus suavement : elle rumine.

Cependant, chez beaucoup de basques vous entendrez un autre mot. Ils vous diront que la vache est en train de manger en dormant

Ce mot, comme vous le voyez, n’a ni tête ni queue.

Il ne dit pas ce qu’il devrait dire. Il semble que ceux qui baragouinent cela ont la mâchoire du bas très paresseuse. D’un côté, de l’autre, elle va et vient, à moitié pendante, comme la vache, sans savoir plus que celle-ci pourquoi.










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