BASQUE-FRANÇAIS



             traduction

            







Nos hommes : Arthur Campion (2)

Ce livre s’appelle " Les Celtes, les Ibères et les Basques " .

Pour écrire cet ouvrage énorme il a du connaître huit ou dix langues qui se sont éteintes au cours des siècles passés : le sanscrit, le copte, l’ibère, le celte, l’aquitain, l’étrusque, et d’autres comme cela, et, d’autre part, le grec et le latin.

Et tous ces travaux pour faire connaître les origines de la langue basque et des basques.

De là vous pouvez déduire, lecteurs, quel esprit il a et quelle énorme intelligence il peut avoir en lui-même.

Oui, et aussi, une idée du cœur de la même veine qu’il a, avec une ardeur qui jamais ne peut s’éteindre, et, à partir de là, jaillissent les lumières et les étincelles, à cause de son amour du pays basque qu’il étale, et il nous fait présent de son enseignement.

Les vieux écrits trouvés dans les bibliothèques de la Chambre des Comptes et des Archives de Navarre, que, voulant rassasier sa faim de chercheur, Kanpion fait paraître, sont admirables, et la Navarre […..] sans jamais flancher, fouillant et fouillant, voulant assouvir son désir d’apprendre, et pour faire connaître aux Navarrais, avec ces beaux livres Euskariens, ce que nous étions aux siècles antérieurs.

Dans ces documents, mille fois examinés, il y en a qui nous montrent, jour après jour, des détails des dépenses du roi et du royaume de Navarre. Les dépenses de guerre, les constructions et restaurations de châteaux et citadelles, le prix des aliments, les comptes des banquets, les salaires des ouvriers et des domestiques, la récompense des dénonciateurs de malfaiteurs. Voilà, en décrivant, point par point, les petits ou les grands évènements de cette période, par l’intermédiaire des dépenses, il nous fait connaître la vie d’alors avec une grande clarté .

Et, Kanpion est un homme si travailleur que, bien qu’étant âgé, il ne désespère pas du tout, il ne s’ennuie pas et ne se fatigue pas non plus, au contraire, il s’active dans la bonne humeur et le fera jusqu’à son dernier souffle, sans lever la tête, avec la flamme de la jeunesse.








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