BASQUE-FRANÇAIS



             traduction

            







Les sorcières 3:

Josefa : Oui, Si quelque part il y a des " oiseaux ", celles là en sont du pour sûr.

Bénite : Quels ronciers ! Il me serait plus doux de marcher pieds nus sur un billot à broyer l’ajonc, jusqu’au Jugement que de passer un quart d’heure entre leurs langues fourchues !

Katty : Langues fourchues! Des dards devriez vous dire, car ce ne sont pas des personnes mais des vipères.

Louise : Vous dites juste Katty, mais elles sont encore probablement pire que celà. La vipère ne mord qu’ à peine de la pointe de son dard. Leurs morsures de souvent enlèvent aussi le morceau, comme celles du chien le plus enragé.

Catherine : Je me demande comment elles ne se sont jamais elles-mêmes empoisonnées avec leur propre salive ( Toutes éclatent de rire à ces paroles)

Saubadine : Oui, c’est comme ça, on ferait une mauvaise sauce en mélangeant, par mégarde, leurs langues avec une langue de veau ….(Toutes rient)

Jeanne : Cela Madame Saubadine, plus d’une fois, je me le suis demandé, comment les recevez-vous dans votre maison, et non seulement pour dépouiller le maïs, comme nous maintenant, mais aussi tous les soirs que le Bon Dieu fait ! Il leur plait de se chauffer à votre bois, après avoir émondé les forêts…

Bénite : Elles ne doivent pas mal rire mal, quand elles prennent un petit café….

Catherine : Méchantes mégères et rien d’autre ! Nous parlions de cela quand vous êtes entrées, et nous n’étions pas moins affolées.

Saubadine : O ! fiez vous à moi, chez nous elles ont plus de chicorée de café.

Katty : Même la badine ce n’est pas assez pour celles-là Saubadine !

Saubadine : Allons ! Vous êtes méchantes aujourd’hui, un peu trop vraiment !

Josèphe : Méchantes ? un peu trop ? Aïe, Aïe Pauvres agnelles, pardonnez moi(Toutes rient)

Saubadine : Et puis, si vous croyez que nous les accueillons de bon cœur à Bordaxuri ! Vous vous trompez bien !Par impossibilité de faire autrement, nous leur ouvrons la porte. Les punaises aussi, par force nous les gardons à la maison Josèphe !

Josèphe : Tenez, Grâce à Dieu, nous n’avons pas de punaises chez nous, mais j’accepterai un million de punaises à Ithurburua, pour que Marie et Jeannette restent dehors (toutes rient)

Saubadine : Ce serait préférable, je le pense moi aussi. Mais que voulez-vous mes enfants, avec des gens comme cela, cela est mieux que d’être ennemis, de mon point de vue, Non …pas amis nécessairement, mais pas ennemis...

Louise : Et, vraiment Maman, elles sont, celles-là méchantes, vraiment méchantes !...

Catherine : Oui, c’est comme ça. Elles brouillent tout le village. Vérité ou mensonge, tout leur est aussi bon. Celle-ci à fait ça, celle-là n’a pas fait cela ! C’est répugnant ! par mon âme ! Si elles voient deux jeunes du village bien ensemble, nos mégères n’ont de cesse d’avoir brouillé les deux amis. Et, si ces jeunes se sont mariés, oh, Bonne Mère, Avant que trois mois passent, elles commencent à chanter et jouer au xistu " On a fait Pâques avant Rameaux ",ces jolies guêpes !