BASQUE-FRANÇAIS



             traduction

            







Les sorcières 2:

Louise : Bravo Maman! Je crois que même Monsieur le Curé ne sait pas chanter des chansons aussi bien que vous, ni même ce tout grand Petti de St Jean de Luz. Il le croit oui le pauvre, mais en chantant il a une voix aussi tordue que les cornes d’un bouc.

Catherine : Et quel joli couplet Maman ! Je crois que, à force de beauté, nous l’avons même déjà appris Louise et moi, Voyons, allons les trois ensemble :

L’oiseau du Pic d’Orhy, sur l’Orhy vit en paix

Il n’abîme pas lui sa peau dans les haies

Là il est né, a grandi, aima,

Là, parmi ses petits, il chante doucement.

Catherine : Voyez vous Maman, quelle bonne tête ont vos enfants ? Pour le répéter Quelle jolie chanson, "Viens Poupoule " et même " La Madelon " me paraissent tristes à côté d’elle !

Saubadine : Oui, les enfants, vive notre coin ! Et, comme la poule ses poussins, gardons ce petit coin, que les milans apparaissent de n’importe où.

Catherine : Les milans ? Ceci Maman vous le dites pour rire, mais il me semble qu’il y en a deux, qui voudraient déranger notre petit coin de maison, et qui même le mettent en désordre selon moi.

Louise : Ceci même me venait à l’esprit maintenant Catherine !

Saubadine : Quoi donc les enfants ?

Louise et Catherine : Marie Elhorri et Jeannette Xixta.

Saubadine : Jeannette et Marie ? A dire vrai les enfants je ne voudrais pas vous voir leurs allures ! …

Louise : Leurs allures ! Tiens !Quelles devancières pour nous !

Catherine : Sur terre jusqu’à ce jour on ne peut pas voir deux frelons comme celles là !Ho, Ho, quel gibier !

                        II

Les précédentes et Jeanne, Katty, Josèphe et Bénite :

Ici entrent ,venues pour dépouiller elles aussi :Jeanne, Katty, Josèphe et Bénite,

Jeanne : De qui donc parliez vous ? Et , tout d’abord que Dieu vous donne le bon soir ! Les frelons d’où traitez vous ainsi ? Pas nous peut-être ?

Catherine : Vous autres ? Pensez donc ! C’est Marie Elhorri et Jeannette Xixta que nous nommions.

Katty : A peu de choses prés ainsi !

Saubadine : Et après ! Si vous croyez que nous les acceptons de bon cœur à Bordaxuri ! Vous vous trompez bien ! Par imposssibilité de faire autrement nous leur ouvrons la porte, les punaises aussi on les garde à la maison par force Josèphe. !